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samedi, septembre 12 2009

Calendrier scolaire 2009

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L’invention de ce calendrier se fit progressivement. Dès le lendemain de la prise de la Bastille (14 juillet 1789), l'usage était apparu d'appeler 1789 « l’an I de (l’ère de) la Liberté » ; les mois et jours étaient restés les mêmes, cependant. En l’an IV de l’ère de la liberté, le 22 septembre 1792, la Convention nationale décréta que « Tous les actes publics sont désormais datés à partir de l'an I de la République ». C’est le 20 septembre 1793 que Charles-Gilbert Romme, rapporteur du groupe de travail nommé par le Comité d'instruction publique, présente devant la Convention (le Comité lui-même ayant eu droit à une présentation six jours auparavant) ce qui deviendra bientôt le calendrier républicain. Après certains ajustements, il entra en vigueur à partir du lendemain du décret de la Convention Nationale du 14 vendémiaire an II (5 octobre 1793)1.

La nomenclature des mois et des jours continuera d’évoluer dans les mois qui suivirent. Le décret fut refondu le 4 frimaire an II (24 novembre 1793), qui donna sa forme définitive au calendrier. Ce dernier décret abolit l'« ère vulgaire » pour les usages civils et définit le 22 septembre 1792 comme étant le premier jour de l'« ère des Français ». Pour les années suivantes, le premier jour de l'année serait celui de l'équinoxe vrai à Paris (ce qui tombait entre le 22 et le 24 septembre selon le calendrier grégorien). La première année commence avec l'an I, il n'y a donc pas d'année zéro.

Le 22 fructidor an XIII (9 septembre 1805), Napoléon signa le sénatus-consulte qui abrogea le calendrier républicain et instaura le retour au calendrier grégorien à partir du 1er janvier 1806.

Le calendrier républicain fut cependant réutilisé pendant 15 jours et uniquement dans le Journal Officiel lors de la Commune de Paris en 1871 (An LXXIX). D'autre part, le philosophe grec Theóphilos Kaíris s'en inspira pour son calendrier théosébiste dans les années 1830.

La Révolution ayant fait de la France un État laïque, ce calendrier avait pour but d'effacer de la mémoire des Français le calendrier grégorien, étroitement lié au christianisme, bien que celui-là soit régi suivant une règle de décalogue.

Même après le rétablissement défintif du calendrier grégorien certains militants ou écrits d'extrême gauche ont continué d'utiliser le calendrier révolutionnaire, au moins en double.

L'organisation du nouveau calendrier a été créée par une commission formée de Gilbert Romme et de Claude Joseph Ferry, qui demandèrent que Charles-François Dupuis leur soit adjoint. Ils associèrent Louis-Bernard Guyton-Morveau, Joseph-Louis Lagrange, Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande, Gaspard Monge et Alexandre Guy Pingré à leurs travaux. Gilbert Romme fut le rapporteur de la commission, et c'est à ce titre que la création du calendrier républicain lui est généralement attribuée2.

L'année du calendrier républicain était découpée en douze mois de trente jours chacun (= 360 jours), plus cinq à six jours (selon les années) ajoutés en fin d'année pour qu'elle reste alignée avec l'année tropique (~365¼ jours). Chaque mois était découpé en trois décades de dix jours. La journée devait être découpée suivant le système décimal : « de minuit et minuit » : elle comportait dix heures découpées en dix parties elles-mêmes décomposables en dix parties, ainsi de suite « jusqu’à la plus petite portion commensurable de la durée ». Cette division décimale de la journée ne fut jamais appliquée et abolie en 1795 (environ l'an III).

Les noms des mois et des jours furent conçus par le poète Fabre d'Églantine avec l'aide d'André Thouin, jardinier du Jardin des Plantes du Muséum National d'Histoire Naturelle. Chaque nom de mois rappelle un aspect du climat français (décembre, nivôse, la neige) ou des moments importants de la vie paysanne (septembre, vendémiaire, les vendanges). De ce fait, ce calendrier que ses concepteurs voulaient « universel », était fortement lié à son pays d'origine et au poids économique que représentaient les activités agricoles à l'époque.

Les années sextiles

Le calendrier a produit des années sextiles (contenant six jours complémentaires) les années 3, 7, et 11 par ajout d’un jour à la fin de l’année, donc un sixième jour complémentaire. Ce jour s’appelait le "jour de la Révolution", qui marquait la fin d’une franciade et qu’on célébrait comme une fête nationale.

On a aboli le calendrier en l’an XIV. Mais les avis diffèrent sur l'évolution future des années sextiles si le calendrier était resté en vigueur. Il y a trois hypothèses :

   * Selon certains, les années sextiles auraient continué tous les quatre ans (donc les années 15, 19, 23, 27...).
   * Selon d'autres, l’année sextile aurait sauté de l’an 15 à l’an 20, date à partir de laquelle toutes les années sextiles seraient tombées une année divisible par quatre (donc en 20, 24, 28...)3. Ce saut aurait simplifié les conversions entre calendriers républicain et grégorien puisqu'il y aurait eu concordance : par exemple l'ajout d’un jour le 29 février 1812 se compense quelques mois plus tard par l’ajout du jour de la Révolution an 20. Le déséquilibre ne persiste donc que quelques mois au lieu de durer plus d'un an.
   * Selon une troisième opinion, les années sextiles continueraient à varier afin d’assurer que le 1er vendémiaire tombe chaque année sur l’équinoxe automnal, comme c’était le cas de l’an I à l’an XIV.

La correspondance des dates ci-dessous, est donnée à titre indicatif. En effet, elles varient légèrement d'une année à l'autre. Une correspondance détaillée est donnée aux articles an I à an XIV.

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Calendrier scolaire 2010

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Une période de sept jours forme une semaine. Les jours d’une semaine ont chacun un nom : en français, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche. Une période de 28, 29, 30, ou 31 jours (environ 4,5 semaines) forme un mois, et une période de douze mois forme une année.

L’ère ordinairement utilisée avec le calendrier grégorien est l’ère chrétienne, c’est-à-dire « après Jésus-Christ » (Anno Domini en latin, locution encore utilisée en anglais et le plus souvent notée après l'année sous sa forme abrégée AD, et autrefois désignée en français comme « an de grâce » ou « an du Seigneur »).

L’ère qui précède est l’ère pré-chrétienne; elle est décomptée en sens opposé, là aussi à partir de l'instant zéro. On est dans la direction « avant Jésus-Christ » souvent abrégée en français « av. J.-C. ». Les années « x av. J.-C ». sont souvent notées négativement.

L'ajustement grégorien

L’introduction du calendrier grégorien en remplacement commença le 15 octobre 1582 dans les pays se réclamant de l’alignement sur Rome : Espagne, Portugal, États de la péninsule italienne (dont les États pontificaux). Le but était de lutter contre la dérive de la date de Pâques (le dimanche après la première lune fictive 2 de l’équinoxe de printemps) qui se déplaçait vers l'été.

En fait, la réforme principale et suffisante éliminant cette dérive (et qui a été appliquée facilement dans les autres pays par la réforme limitée du calendrier julien) était celle du mode d’application des années bissextiles lors des années séculaires. La différence principale entre le calendrier grégorien et son ancêtre, le calendrier julien non réformé, repose dans la distribution des années bissextiles.

L'année tropique moyenne, c’est-à-dire la période de révolution de la Terre autour du Soleil, dure 365,24219 jours. En insérant une journée bissextile tous les quatre ans, le calendrier julien attribuait à l’année une durée moyenne de 365,25 jours. Ceci induisait un décalage d’environ 8 jours par millénaire par rapport au temps vrai, avec pour effet que la date de Pâques, déterminée par le 21 mars (sorte d’équinoxe de printemps légal), glissait progressivement en s'éloignant de l'équinoxe de printemps réel ; dont ce dernier "remontait" lentement dans le calendrier, pour se situer aux alentours du 10 mars (julien) au XVIe siècle.

On considère donc comme années communes (années de 365 jours) les millésimes qui sont multiples de 100 sans être multiples de 400. Ainsi 1600 et 2000 furent bissextiles, mais pas 1700, 1800, 1900 qui furent communes. De même, 2100, 2200, 2300 seront communes, alors que 2400 sera une année bissextile.

En appliquant cette règle, on arrive à une année de 365,2425 jours au lieu de 365,24219 jours soit un excès de trois jours en 10 000 ans. Il a été proposé d'amender la règle pour considérer les années multiples de 4 000 comme normales. Mais du fait du raccourcissement de l'année tropique évalué à 0,5 s par siècle et de l'allongement du jour de 1,64 milliseconde par siècle, il est illusoire d'arriver à ce niveau de précision, les incertitudes sur la durée de l'année sur 10 000 ans étant du même ordre de grandeur.

L'introduction du calendrier grégorien comprend aussi une deuxième réforme d’application plus délicate, le décalage grégorien qui supprima dix jours du calendrier, entre le 4 octobre 1582 et le 15 octobre 1582 pour les pays ayant immédiatement suivi Rome, ce qui permit de fixer de nouveau l’équinoxe de printemps le 21 mars, comme ce fut le cas au début de l’ère chrétienne, au Premier concile de Nicée en 325.

Ces dix jours permettaient de rattraper d’un coup le retard croissant pris par l’ancien calendrier julien sur les dates des équinoxes depuis le début de l’ère chrétienne, plus de 12 siècles avant, et de retrouver la concordance entre l'équinoxe de printemps et le 21 mars calendaire. 9 années bissextiles ont été comptées en trop (en 500, 600, 700, 900, 1000, 1100, 1300, 1400 et 1500 suivant les nouvelles règles de calcul) si le calendrier julien n'avait pas induit ce décalage sur toute cette période jusqu’en 1582, mais des corrections antérieures avaient déjà été appliquées durant cette période en omettant d’ajouter un jour en fin février de certaines années qui auraient dû être bissextiles (suivant l’ancienne règle du calendrier julien).

Cependant, certains pays ont tardé à appliquer l’ajustement grégorien des années séculaires (dates d'ajustement selon les pays), et ont donc compté l’année 1700 comme bissextile (selon l’ancien calendrier julien non réformé), ce qui a accru le décalage de date à onze jours. La Suède qui utilisait le calendrier julien a tenté une première fois d’appliquer seule la règle d’ajustement grégorien en 1700 (non bissextile), sans appliquer le décalage de 10 jours, puis s’est reprise en 1712 en ajoutant deux jours au mois de février (année doublement bissextile) pour revenir à l’ancien calendrier julien encore utilisé en Angleterre ou dans les pays protestants et orthodoxes voisins.

La Suède et l’Angleterre appliqueront complètement le calendrier grégorien plus tard, sous l’influence de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la Suisse dont les États utilisaient simultanément les calendriers julien et grégorien suivant qu’ils étaient de confession protestante ou catholique, et qui lors de leur unification ont voulu uniformiser les calendriers.

La troisième réforme du calendrier grégorien était de commencer les années en janvier et non au mois de mars comme auparavant (le début de l'année dans le calendrier julien a lui-même varié — voir l'article correspondant et ses liens externes). Cette réforme permettait de faire coïncider les fêtes païennes du Nouvel an dans le temps de Noël, et non plus avant la période sainte de Pâques. Dans bien des pays, cette dernière réforme a été appliquée des années ou même plusieurs siècles après celle de l’ajustement et du décalage grégorien. Cependant, ce n'a pas pas été le cas des pays orthodoxes, dont l’année commençait en septembre.

Instauration du calendrier grégorien

Proposé dès le début du pontificat de Grégoire et soutenu par l’Angleterre dans un concile œcuménique, ce calendrier prend son nom quand le pape décide de l’adopter. D’abord refusé dans de nombreux pays pour des raisons religieuses ou politiques (conflit entre la papauté et certains pays protestants, et application limitée par les Églises orthodoxes qui acceptent le nouveau mode de calcul des années séculaires dans le calendrier julien mais sans appliquer le décalage calendaire) le calendrier grégorien a été diffusé lentement :

   * en octobre 1582 en Italie, au Portugal, dans sa colonie brésilienne et en Espagne ;
   * à la fin 1582 en France, en Autriche et en Pologne ;
   * dans les années 1582 à 1584 dans les colonies espagnoles en Amérique latine et jusqu'en Californie, ainsi qu'aux Philippines ;
   * du XVIe siècle au XVIIIe siècle dans la colonie française du Canada ;
   * dans les années 1583 à 1590 en Europe continentale et centrale non luthérienne ;
   * en 1600 en Écosse,
   * en 1610 dans le nord de la Pologne,
   * en 1648 (date du traité de Westphalie) en Alsace,
   * en 1700 en Islande et au Groenland,
   * en 1752 au Royaume-Uni, et dans ses colonies sur la côte est de l'Amérique du Nord, et de l'actuel nord-ouest des États-Unis,
   * en 1753 en Suède,
   * à la fin du XVIIIe siècle en Australie,
   * en 1872 en Albanie,
   * en 1873 au Japon,
   * en 1895 en Corée,
   * en 1912 à Taïwan,
   * en 1915 en Lituanie et Estonie,
   * en 1916 en Bulgarie,
   * en 1918 dans la plupart des pays issus de l'empire tsariste orthodoxes : Russie, Biélorussie, Moldavie, Ukraine, Géorgie, Estonie, Arménie, en Azerbaïdjan, et dans les pays d'Asie centrale : Turkménistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizstan, Kazakhstan,
   * en 1919 pour les catholiques de Roumanie,
   * en 1920 pour les orthodoxes de Roumanie,
   * en 1924 en Grèce,
   * en 1927 en Turquie,
   * au XXe siècle en Afrique de l'Ouest, du Centre, et du Sud.

Les pays qui utilisent le calendrier grégorien associé à un autre calendrier sont :

   * les pays d'Afrique du Nord : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie, la Libye, l'Égypte, le Soudan, l'Érythrée,
   * les pays du Moyen-Orient : la Palestine, Israël, la Jordanie, la Syrie, l'Irak, le Koweït, Oman, le Yémen, le Qatar,
   * les grands pays d'Asie : le Viêt Nam, la République populaire de Chine, la République de Chine (Taïwan), l'Inde, ainsi que la Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge, la Mongolie, le Népal.

Seuls l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Afghanistan, le Pakistan et l'Éthiopie n'utilisent pas le calendrier grégorien.

Débats sur le calendrier grégorien

Si le principe de l'ajustement grégorien n'a pas été remis en cause, il n'en est pas de même de sa structure interne.

En France, les critiques portèrent sur ses liens avec le christianisme, au travers de l'ère chrétienne, des fêtes religieuses, et des références aux saints dans les agendas. Les agendas étaient en effet à l'époque l'un des principaux moyens d'information dans les campagnes françaises.réf. nécessaire

Cela a motivé quelques projets de calendriers laïques comme par exemple le calendrier républicain de la Révolution française. À la différence du système métrique, celui-ci avorta rapidement.

Un autre projet de calendrier laïque (le calendrier fixe) a été proposé par Auguste Comte : le calendrier positiviste. Celui-ci n'a pratiquement pas été utilisé en dehors de Comte et de quelques disciples.

D'autres critiques visent la construction même du calendrier :

   * mois de longueur variable (de 28 à 31 jours) qui complique par exemple l'analyse des statistiques économiques ;
   * correspondance difficile entre le nom des jours et leur numéro dans le mois ;
   * durée des trimestres (le deuxième trimestre étant par exemple plus court que le troisième) ;
   * nombre de semaines (4,33) par mois ;
   * variation de la date de certains jours fériés comme Pâques.

Mais ces originalités ne sont pas liées aux choix humains, le calendrier essaie simplement de suivre l'année astronomique. Elle ne comporte pas un nombre entier de jours et les périodes estivale et hivernale ont 7 jours d'écart de durée. Le cycle lunaire n'est pas fixe lui non plus. Néanmoins, il faut bien un nombre de jours entiers dans une année pour s'y retrouver et suivre la durée des jours (lever du Soleil).

Cette difficulté a amené de nombreuses propositions de réformes à utiliser le principe du jour épagomène. Il s'agit d'un jour blanc qui n'entre pas dans le décompte de la semaine. En ajoutant un (ou deux les années bissextiles) jour épagomènes à l'année, on arrive à obtenir l’égalité 365 = 7×52 + 1. On retrouve la même idée avec les jours complémentaires dans le calendrier républicain de la Révolution française.

La durée des mois avait été choisie de façon à correspondre approximativement à un cycle lunaire. Ainsi, même une population non lettrée pouvait savoir à peu près, en observant le changement d'aspect de la lune, quand un mois s'était écoulé ; la référence à la lune était importante pour les marins (pour connaître les marées) et pour les agriculteurs (travaux nocturnes dans les champs) d'une population majoritairement rurale.

Si aujourd'hui ce lien n'est plus évident dans une civilisation urbaine, la grande majorité des réformes du calendrier tente de conserver un mois d'environ une lunaison.

Il existe une calendrier badi`, utilisé dans le bahaïsme. S’il se base également sur l'année solaire, celle-ci débutant à l’équinoxe du printemps le 21 mars, son originalité tient à l’abandon de la référence lunaire pour la durée du mois. Une année de ce calendrier comporte en effet 19 mois de 19 jours (soit 361 jours). Les 4 ou 5 jours supplémentaires nécessaires pour compléter une année sont intercalés entre le 18e et le 19e mois, et sont nommés les jours intercalaires.

Au cours des trois derniers siècles, d'autres propositions de réformes ont été avancées. Les plus connues furent les propositions de calendrier universel et de calendrier fixe. Au cours du XXe siècle, la Société des Nations puis l'Organisation des Nations unies menèrent des études pour réformer le calendrier. Celles-ci furent abandonnées sous la pression de pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou l'Indonésie, officiellement pour ne pas désorganiser les traditions religieuses.

Beaucoup d'auteurs de science-fiction ont joué avec l'idée que le calendrier terrien serait peut-être un jour utilisé dans tout l'espace connu, alors que tout le monde ou presque aurait oublié sa raison d'être initiale, voire l'existence de la Terre elle-même.

À l'approche de l'an 2000, lorsqu'il s'est agi d'adapter les systèmes informatiques qui étaient affectés par le bogue de l'an 2000, via la date système et les algorithmes de datation employés dans les programmes informatiques, la question s'est posée entre les autorités de différentes religions, de savoir quel calendrier était la référence. À l'issue d'un débat tenu aux États-Unis, il a finalement été décidé de conserver, par souci de simplificité, le calendrier grégorien.

Non rétroactivité

Le calendrier grégorien est rarement utilisé de façon rétroactive. En Histoire, on se réfère au calendrier julien pour la période précédant 1582. Ainsi, dans Wikipedia, les dates concernant les événements antérieurs à l'adoption officielle du calendrier grégorien sont des dates du calendrier julien.

Le basculement entre les deux calendriers a eu lieu à des dates différentes selon les pays. Deux dates identiques dans deux pays différents (entre 1582 en France et 1918 en Russie, par exemple) peuvent correspondre à des moments différents. Des problèmes de datation se posent parfois quand il s'agit d'événements internationaux.

Anecdotes

   * Thérèse d'Avila meurt dans la nuit du 4 octobre au 15 octobre 1582. La date de la fête des saints étant fixée au lendemain de leur mort (leur "naissance au ciel"), la fête de cette sainte tombe le 15 octobre. Les journées du 5 au 14 octobre 1582 n'existent pas dans le calendrier grégorien.
   * Shakespeare et Cervantès sont morts le même jour, mais pas à la même date, le Royaume-Uni — pour sa part anglicane — n'ayant pas tout de suite adopté le calendrier grégorien.
   * Dans ses Essais, Montaigne mentionne les difficultés que ses contemporains ont éprouvées pour passer progressivement au nouveau calendrier.
   * Des vestiges du calendrier julien subsistent dans la culture populaire. Ils sont exhumés régulièrement à l'occasion de la parution des divers agendas, almanachs agricoles et autres publications de jardinage.

Exemples :

À la Sainte Luce, les jours s'allongent du saut d'une puce, À Nadal Noël du pied d'un gal Et à l'an neuf du pas d'un bœuf.

   Ces dates sont celles du calendrier julien. Dans le calendrier actuel la Sainte-Luce tombe le 13 décembre mais les jours ne commencent à rallonger que le 22 décembre. Cependant à la Sainte Luce, le jour commence à rallonger le soir seulement, près de Noël, solstice d'hiver la durée du jour est la plus courte même si le jour continue de diminuer le matin et à l'an neuf, cette fois seulement, le jour rallonge aussi le matin.
   * « La Saint-Barnabé  est le jour le plus long de l'année. » Ce dicton témoigne aujourd'hui des 10 jours du décalage introduits lors de l'adoption du calendrier grégorien pour rattraper le retard du calendrier julien sur le Soleil.
   * « À la Saint-Matthieu , jour égal à la nuit » scande l'avènement de l'équinoxe d'automne en conformité avec le calendrier en vigueur.
   * « À la Sainte-Catherine , tout arbre prend racine. » Il s'agit d'un repère pour les jardiniers afin de faire la plupart des plantations.

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Calendrier scolaire 2011

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Tous les calendriers historiques sont basés sur des unités naturelles de durée définies par des phénomènes astronomiques.

Le jour modifier Un cadran solaire

Dans toutes les civilisations, l’alternance du jour et de la nuit semble avoir été l’unité fondamentale du repérage de l'écoulement de l'année. Celle-ci étant due à la rotation de la Terre, le début du jour n’est pas simultané d’un point à l’autre du globe terrestre. Jusqu'à une époque récente cela n'était pas gênant dans la mesure où les civilisations vivaient quasiment sans contact les unes avec les autres. Le développement des transports et la possibilité de diffuser l'heure ont amené à définir, au cours du XIXe siècle, la notion de fuseau horaire pour faire correspondre une heure donnée avec une position apparente du soleil sur la voute céleste.

Le mois Les phases de la Lune étant simples à observer, elles ont fourni un moyen commode de mesure du temps. On utilisait les lunaisons pour compter les temps supérieurs à quelques jours. Dans les régions du globe où les saisons sont peu marquées, comme en Polynésie, la lunaison est longtemps restée après le jour l’unité fondamentale de mesure du temps. Le calendrier musulman moderne est également lunaire.

Dans tous les calendriers solaires, les mois du calendrier grégorien ne sont pas synchronisés avec la révolution lunaire.

L’année

Marquant les saisons, la révolution de la Terre autour du Soleil, c'est-à-dire l'année, semble avoir pris de l’importance avec le développement de l’agriculture. Ce cycle est d’une durée relativement longue et son écoulement peut se repérer par exemple par des phénomènes comme les solstices. Il est donc probable que les hommes aient utilisé l’allongement des ombres pour repérer le déroulement de l’année, associé au trajet apparent du soleil par rapport aux constellations du zodiaque.

Le premier calendrier basé sur l’année semble avoir été le calendrier égyptien. Selon certaines théories, les mégalithes des sites de Nabta Playa ou Stonehenge, ou les formes des temples aztèques et mayas pourraient avoir servi à mesurer les années.

Combinaison des unités naturelles

Les phénomènes astronomiques présentés plus haut étant indépendants, les unités qu’ils définissent ne sont pas commensurables : leur rapport n’est pas un nombre entier.

Face à cette difficulté, les peuples ont choisi soit de laisser le calendrier se désynchroniser soit de le recaler empiriquement sur les phénomènes célestes, quitte à perdre la continuité des jours. On dit alors qu’un calendrier est plutôt arithmétique ou plutôt astronomique.

L’année et le jour

À notre époque, une année vaut 365,242201 jours. Le calendrier égyptien, puis le calendrier julien et enfin le calendrier grégorien sont de bons exemples des efforts successifs qui ont été faits pour arriver à synchroniser l’année avec le cycle de la Terre autour du Soleil.

Même notre calendrier actuel présente toujours une légère désynchronisation de l’année, évaluée à quelques jours (3 jours) sur 10000 ans. Il est aujourd’hui illusoire de vouloir encore améliorer l’ajustement grégorien.

Le mois et le jour

La durée moyenne d’une lunaison est de 29 jours 12 heures 44 minutes et 2,8 secondes (29,53 jours). Donc en faisant alterner des mois de trente et de vingt neuf jours, et à condition d’ajouter un jour tous les trente mois, on arrive à une précision acceptable. Ce mécanisme a été utilisé par tous les anciens calendriers lunaires pour faire correspondre l’ordre des jours dans le mois avec les phases de la lune.

Le mois et l’année

Une année solaire comporte 12,36827 lunaisons. Pour établir l'année calendaire et donc conserver un accord entre les mois et les saisons, les calendriers chaldéen et romain ajoutaient tous les trois ans, un treizième mois à leur calendrier. Mais l’harmonisation restait très imparfaite.

Tous les calendriers qui ont atteint un certain niveau de précision ont abandonné l’idée de synchroniser à la fois le mois lunaire et l’année solaire et sont soit purement solaires comme le calendrier grégorien soit purement lunaires comme le calendrier musulman. Par exemple dans le calendrier grégorien, les mois ne suivent pas les phases de la Lune : l'année est divisible en exactement douze mois. Ceux ci peuvent être groupés par 2 pour former un bimestre, 3 pour un trimestre et 6 pour un semestre; ces deux derniers correspondant à une ou deux saisons.

On peut cependant citer l’exception du calendrier hébraïque moderne qui se base sur le cycle métonique : 19 années correspondent à deux cent trente cinq mois. Sur un cycle de dix-neuf ans ce calendrier définit donc sept années de treize mois et douze de douze mois. Il doit cependant être régulièrement synchronisé sur le cycle de la Lune car l’année et le mois ainsi définis sont tous deux légèrement excédentaires.

La saison et l’année

Dans une grande partie des calendriers, il y a quatre saisons; printemps, été, automne, hiver. Ces saisons ne sont pas toujours placées de la même façon dans le cours de l'année, et si, par exemple, les chinois ou les celtes ont mis l'été de mai à juillet du calendrier grégorien, le solstice d'été, jour le plus long étant à peu près en son milieu, dans le calendrier moderne européen, l'été commence avec le solstice d'été.

En Chine, l'année commence avec le printemps, mais, dans des pays scandinaves, elle commence avec la fête de la mi-hiver (Midtvintersblot), le solstice d'hiver, devenu Noël plus récemment. Cela montre également que, dans leur calendrier, les solstices marquaient les milieux de saisons et non pas le début des saisons comme aujourd'hui.

Périodes et unités associées

Les autres systèmes de division et de repérage du temps ne sont que des multiples ou des sous-multiples des trois unités naturelles décrites plus haut. Purement arbitraires, elles ont donc fortement varié d’une civilisation à l’autre.

L’ère

L’ère est une période de temps assez vague et subjective qui s'étend depuis un évènement historique marquant ou fondateur servant de point de départ et choisi par convention comme année 1 dans une chronologie. Elles ont été nombreuses au cours de l’histoire et ne sont jamais exclusives.

Dans un sens plus vieilli et rarement employé, l'ère désigne également l'évènement fondateur lui-même.

L'ère chrétienne démarre l'année supposée de la naissance de Jésus-Christ. L’anno Domini, qui détermine aujourd'hui l'an 1 à la base du calendrier grégorien, a été déterminée par Dionysius Exiguus (Denys le Petit) en 532.

Selon des calculs et une tradition relativement tardive par rapport à l'histoire du peuple juif, puisque ils remonte au IIe siècle, l’ère judaïque du calendrier hébreu commence le 7 octobre 3761 av. J.-C. correspondant selon les chronologistes juifs à la création du monde. À la même époque, d'autre exégètes, chrétiens pour leur part, calculent la date de la création du monde (Anno Mundi) en -5509, date parfois utilisée pour les calendriers des Églises orthodoxes. Le Chronikon d'Eusèbe de Césarée choisit 5199 av. J.C..

L'ère olympique (utilisée par les grecs de l'antiquité) commence en 776 av J.-C (année des premiers Jeux Olympiques). L’ère de Rome commence avec la fondation de Rome, le 21 avril -753. Les Romains décomptent ainsi les années Ab Urbe condita (« à partir de la fondation de la Ville »). L’ère julienne du calendrier julien, mis au point par l'astronome Sosigène d'Alexandrie sur ordre de Jules César, entre en vigueur le 1er janvier -45, et sa création est utilisée comme an 1.

L'éveil du Bouddha Gautama (le dernier Bouddha historique) -543 pour le calendrier bouddhiste.

l’Hégire, le départ de Mahomet pour Médine, marque le début du calendrier musulman, soit le 16 juillet 622 du calendrier julien.

Les Mayas de l'époque classique (IIIe, IXe siècle après J.-C.) pensaient que les divinités refaisaient plus ou moins régulièrement les hommes dans diverses matières (bois, maïs par exemple) et qu'ils en attendaient certains comportements pour les maintenir ou non dans l'existence et l'abondance ou la disette. Quoi qu'il en soit, les scribes mayas estimaient vivre (et nous avec eux) dans une n-ème création commencée un jour 4 Ahau 8 Cumku de leur calendrier rituel, le jour origine numériquement noté 13.0.0.0.0. dans leur numération vigésimale. Les spécialistes s'accordent généralement pour faire correspondre l'origine de l'ère maya au 11 août 3114 avant J.-C. Il semble établi que cette n-ième création devrait durer 13 baktun (c'est-à-dire 5200 tun ou 5200 'années mayas de 360 jours', ou encore 1 872 000 jours): elle devrait donc se terminer très bientôt, en décembre 2012, et laisser place à la (n+1)ème humanité.

Le siècle

Siècle est un mot d’origine romaine mais les Latins lui attribuaient une signification beaucoup plus vague puisque selon les auteurs il pouvait représenter de vingt-cinq à cent seize ans.

Contrairement à la croyance couramment répandue, les années séculaires comme 1800, 1900 ou 2000 sont les dernières de leur siècle. Par définition un calendrier commence en l’an 1; il est en effet nécessaire que l’an 100 appartienne au Ier siècle pour qu’il fasse cent ans. Ainsi, le XXIe siècle a commencé le 1er janvier 2001.

Le lustre

Le lustre est une période de 5 ans. À Rome, il représentait l'espace de temps séparant deux recensements.

La semaine

Les Égyptiens, les Chinois et les Grecs groupaient les jours en dizaines, les Javanais par cinq jours. Attention, dans l'usage francophone actuel, le mot décade désigne une période de dix jours, alors que le mot anglais decade correspond à dix ans et se traduit généralement par décennie. La première mention d’une semaine de sept jours apparaît chez les Hébreux qui pourraient l’avoir emprunté aux Chaldéens. Cette durée est à peu près celle d’une phase de la Lune. L’adoption du shabbat (samedi) comme jour de repos est dû à un commandement biblique. Par généralisation, une année sabbatique revient tous les 7 ans. Alors qu'il faut attendre 50 ans pour retrouver une année jubilaire et son Jubilé.

En Mésopotamie, le nombre 6 était considéré comme faste et le nombre sept comme néfaste ; il était donc recommandé de ne rien entreprendre les 7, 14, 21 et 28 du mois. Ce jour néfaste était appelé « sabbatu ». Il fut adopté par les Hébreux.

En Occident, l’emploi du découpage en semaines date seulement du IIIe siècle de notre ère. L’adoption du dimanche comme jour de repos est dû à un décret de l’empereur romain Constantin Ier en 321.

Dans le calendrier grégorien, puisque un mois moyen comporte environ 4,34812 semaines, la semaine n'est pas une subdivision du mois. Il en va de même pour la quinzaine (deux semaines). Sauf évidemment pour les mois de février d'années non bissextiles qui comportent exactement quatre semaines ou deux quinzaines.

Le calendrier républicain reprendra la division du mois en décades.

Le jour Une montre

La division du jour en unités précises est d’origine égyptienne et chaldéenne. Les premiers divisérent le jour en 24 parties, 12 pour la nuit et 12 pour le jour. Les seconds divisaient leur journée en soixante parties comme dans les calendriers védiques de l’Inde; à partir du VIIe siècle av. J.-C., les Babyloniens ont emprunté à l'Égypte la division de leur journée en douze parties. De nombreux peuples ont par la suite défini leur notion d’heure en découpant en douze parties ces deux périodes de durées variables selon les saisons.

La minute, la seconde

L’invention de la minute et de la seconde serait également d’origine babylonienne, même s’il est très improbable qu’ils aient été capable de se situer dans le temps avec une précision supérieure à quelques dizaines de minutes.

L’unité contemporaine de mesure du temps est la seconde qui est définie depuis 1967 par un phénomène atomique. Le temps de tous les jours repose sur le Temps universel coordonné qui est en accord avec le temps universel basé sur la rotation de la Terre à moins d'une seconde près. Notre définition du temps ne repose donc plus entièrement sur les cycles astronomiques, fait unique dans l’histoire de l’Humanité.

Suite au ralentissement de la Terre par effet de marée, le jour actuel est un peu plus long que celui de 1820 qui a servi à la définition historique de la seconde. Il est donc nécessaire, ponctuellement, de réaliser un « saut » en ajoutant une seconde additionnelle (voire en retirant une seconde, bien que cela ne se soit encore jamais produit) à un ou deux jours de l’année pour rester synchronisé avec la rotation de la Terre. Ces ajustements sont irréguliers car les variations de la période de rotation de la Terre sont elles-mêmes irrégulières et encore mal expliquées. Ces ajustements, annoncés plusieurs mois à l'avance par l’International Earth Rotation and Reference Systems Service (IERS), ont lieu à des dates prédéfinies en fin de mois, en ajoutant ou retirant une seconde à la dernière minute d'une journée.

Systèmes de calendriers dans le monde Un calendrier est lunaire ou solaire selon qu’il privilégie le mois ou l’année. Dans un calendrier lunaire, la durée moyenne d’un mois doit s’approcher de celle d’une lunaison : 29,530589 jours. Dans un calendrier solaire, la durée de l’année doit être d’environ 365,242190 jours. Au cours des siècles, différents calendriers ont été élaborés. On peut citer :

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